Les schémas de dessertes forestières et pistes d’alpages

10 août 2012

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 Plusieurs membres du Collectif Veille Montagne sont invités régulièrement à participer aux réunions des élus, au sein des différents Syndicats Intercommunaux du Chablais, pour donner leur avis en tant que représentants d’associations d ‘usagers de la montagne.( terme curieux défini par la loi) Ces associations reconnues d’utilité publique, agrées par l’Etat, sont le Club Alpin Français et  la Fédération Rhône Alpes de Protection de la Nature. D’autres organisations sont également représentées :  Aster,  la Ligue pour la Protection des Oiseaux, l’Office National des Forêts, la Fédération Départementale des Chasseurs 74, le Centre Régional de la Propriété Forestière. 

 

 

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Comme cette activité est nouvelle pour nos membres, il faut un certain temps d’adaptation afin de comprendre les procédures administratives  complexes qui encadrent ces réunions.

– Témoignage de Jean-Paul, membre du Collectif, représentant la FRAPNA74 –

 

J’ai participé vendredi dernier au COPIL (comité de pilotage) relatif au schéma de desserte forestière du massif de Tréchauffé .

J’ai enfin compris les tenants et aboutissants d’un schéma de desserte ! L’état et le département ont demandé aux divers responsables locaux d’établir de tels schémas pour éviter les incohérences de création de pistes nouvelles commune par commune. Cela part d’une bonne intention, certes !

Les maires concernés ont travaillé sur le sujet avec diverses autres instances : ONF, chambre d’agriculture…

Le travail de rassembler tous les paramètres du massif a été bien fait. Il s’agit de desservir au mieux pour permettre surtout l’exploitation de la forêt. Celà ne veut pas dire que ces nouvelles pistes seront faites demain mais que sera établi une priorité. Les financement ultérieurs demandés tiendront compte de cette priorité.

Exemple : proposition de 15 projets de pistes pour 7 km et 7 projets pour 6 km d’amélioration de pistes existantes;

Ceci permettrait  de desservir 70% de la forêt contre 44% actuellement. Le vocable desservir est un peu sujet à caution dans la mesure où le tirage des bois par câble figure un certain nombre de fois.

Il semble que le cours du bois soit l’élément déclencheur de ces travaux envisagés.

La législation actuelle n’impose aucune autorisation pour créer une piste ou route nouvelle dans un massif !!!

Même en zone natura 2000 !!! (ceci devrait changer prochainement).

Peu de choses pour le pastoral.( pistes d’alpages). Il doit y avoir ce qu’il faut.

Les questions d’environnement :

Le tracé (pas au mètre près !) tient compte des ZNIEFF(zones naturelles d’intérêt écologique floristiques et faunistiques sensibles) s’il y a lieu mais ne peut pas intégrer toute la richesse faune et flore. La notion de « enjeux paysagers » reste floue à manier. La prem!ère méthode d’intégrer les « vues » depuis les routes existantes a été abandonnée. Il restera un qualificatif projet par projet du genre « fort impact paysager » ou » peu d’impact paysager. »…évalué par quelle autorité ? Et ce qualificatif pourra t-il servir à hiérarchiser le projet ?

Bref tout celà se veut assez consensuel. Dans la mesure ou les techniciens agricoles sont sensibles à tous les aspects de l’environnement, c’est bon….Si le cours du bois monte, on pourra voir fleurir les travaux de routes de desserte….

Le technicien de la DDT m’a dit qu’ils mettront prochainement (?) en ligne sur Internet, les cartes détaillés (avec toutes les données environnementales) pour les massifs alpestres.-

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