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Les élus, les membres des associations La battante de Morzine et Histoire et Patrimoine, les familles d’Albert Richard et de José Baud ont posé cette première pierre.

Le Dauphiné Libéré .  par Chantal BOURREAU le 13/11/2012 à 06:00

Les élus, les membres des associations La battante de Morzine et Histoire et Patrimoine, les familles d’Albert Richard et de José Baud ont posé cette première pierre.

  • C’est sous une pluie battante samedi, que les élus et les membres de l’association Histoire et Patrimoine ont posé la première pierre de la scierie battante qui sera installée dans les mois à venir aux Dérêches. Tout un symbole puisque cette première pierre ne représente pas moins que cinq années de travail et de nombreux obstacles à franchir dont les acquisitions foncières pour installer ce témoignage d’un temps d’avant.

C’est la scierie d’Albert Richard, qui avait été donnée au patrimoine après sa disparition, qui va remplir cette office. Quant aux terrains, la famille de José Baud a fait le maximum pour que les parcelles reviennent à la municipalité qui restera propriétaire de la scierie. Une association, La battante de Morzine, a été créée ; elle est présidée par Benoît Tavernier, âpre défenseur des projets patrimoniaux, avec Jean-Louis Battandier comme vice-président et Paul Bouchet comme trésorier.

Un travail collectif

Pour lui et ses membres, dont le très actif président du patrimoine Bernard Buet, il ne s’agit pas « d’un chantier comme les autres où on commande le travail à des entreprises. On voudrait que ce soit le fruit d’un travail collectif où chacun, selon ses compétences, peut apporter sa pierre à l’édifice, sous la direction de professionnels qualifiés… » Un appel aux bonnes volontés qui voudraient œuvrer à ce chantier d’envergure. Car la scierie ne devrait pas rester seule : « Dans notre esprit, elle fait partie d’un ensemble de bâtiments : une maison d’habitation, une ferme, des greniers, fours à pain… »

Le maire Gérard Berger a salué le travail des membres de cette nouvelle association, la qualité et l’importance de ce projet pleinement soutenu par la municipalité. Il reste encore les études techniques d’implantation du bâtiment, son approvisionnement en eau avec l’usine à neige du Pléney toute proche, et les subventions à obtenir dont celles déjà acquises de Denis Bouchet, le conseiller général également présent.

CHÂTEL Une nouvelle vie se dessine pour le chalet bâti en 1739

Toiture et ossature font peau neuve.

Toiture et ossature font peau neuve.

C’est en 1739 qu’André Grillet de La Chapelle-d’Abondance avait fait construire un chalet à usage de ferme sur les hauteurs de Châtel, dont François Grillet-Aubert hérita en 1879.

François est décédé en 1915 à la guerre de 14-18. Marié avec Marie Rubin, ils avaient eu un fils, Francis, agriculteur. Ce dernier s’est marié en 1936 avec Delphine Broccard, avec laquelle il a eu cinq enfants : trois filles et deux garçons. Ayant cinq vaches laitières, des chèvres, un cochon, ils partageaient l’activité entre la ferme “Sur la côte” du Petit-Châtel et celle des Mouilles, où ils redescendaient en décembre selon les réserves de foin.

À cette époque, l’un des fils, le “petit Joseph”, partageait le plus clair de son temps avec sa grand-mère et cela pendant une dizaine d’années. « Elle aimait bien la solitude ma grand-mère Marie, qui est morte le vendredi saint de 1958 », précise le “petit Joseph”, qui a été facteur à Châtel, a travaillé ensuite aux remontées mécaniques à Super-Châtel, chez Beteille, puis l’été chez Eusèbe Maxit comme maçon. De 1967 à 2003, il a été chauffeur routier.

Pendant ces années, la ferme s’est dégradée. En 1988, le “petit Joseph” en a hérité, puis en 1990 il entreprit de premiers travaux afin que ce bien familial ne se détruise pas, des premiers appartements pour des locations à l’année ont été aménagés.

Pour redonner un nouveau cachet à l’ancienne ferme, le “petit Joseph” a fait entreprendre de nouveaux travaux de toiture et d’ossature. « Je veux garder le cachet pour qu’il reste un vieux chalet, je le fais en mémoire de ma grand-mère ».

Ainsi le patrimoine local va continuer de vivre, les anciennes écuries, granges sur deux étages, habitations des propriétaires fermiers, seront occupés par des habitations, une ferme qui vivra différemment certes, mais qui gardera les traces de son passé.

Le Dauphiné Libéré par F.A. le 02/11/2012 à 06:00
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La démolition du moulin de Chevenoz illustre parfaitement la difficulté qu’il ya de réaliser une intercommunalité capable de réaliser une opération exemplaire. Une faible partie des sommes considérables et subventions accordées à l’extension des domaines skiables, de l’enneigement artificiel et autres « aménagements » de la montagne, aurait pu servir au sauvetage de ce bâtiment unique situé à la porte d’entrée du Val d’Abondance, si cela avait été initié alors que ce moulin était encore en bon état. Tout le travail de l’association des Moulins de la Dranse aura donc été vain. Si on met en parallèle le fait qu’une activité illégale comme la contrebande puisse servir d’argument touristique à Châtel, on peut considérer que cette démolition représente un echec cuisant pour la conservation du patrimoine authentique Chablaisien.

Jean-Pierre Jacquier

15 mars 2013

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