Les grands classiques de la littérature alpine.
5 juin 2012
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Horace-Bénédict de Saussure
est né le 17 février 1740 à Conches près de Genève. À l’âge de six ans, Saussure entre au collège public de Genève. En 1754, il entre à l’université et termine ses études cinq ans plus tard, avec une thèse sur la chaleur. Passionné par l’altitude, il se rend en 1760 à Chamonix pour admirer le Mont-Blanc dont il décide d’atteindre le sommet. En 1762, il est nommé, à 22 ans, professeur de philosophie à l’académie de Genève. - En 1765, après son deuxième voyage au Mont-Blanc, il se marie avec Albertine Boissier. Une année plus tard, il fait le tour du massif du Mont-Blanc par l’Allée Blanche. À l’automne 1768, il devient membre de la Royal Society après une visite en Grande-Bretagne. Deux ans plus tard, il entreprend à nouveau un tour du Mont-Blanc et l’année qui suit, il publie le premier volume de ses Voyages dans les Alpes. En 1786 il offre une prime à celui qui atteindrait le sommet du Mont-Blanc, ayant conscience que seul un montagnard expérimenté peut réaliser cette ascension : le 8 Août 1786, le guide Jacques Balmat et le docteur chamoniard Michel Paccard y parviennent.
- En 1787, il retourne à Chamonix pour effectuer l’ascension du Mont-Blanc. Il atteint le sommet le 3 août, à 11 heures du matin, accompagné de Balmat. En 1796, il publie les volumes 3 et 4 des Voyages dans les Alpes. Le 22 janvier 1799, Horace-Bénédict de Saussure meurt. Il est enterré au Cimetière des Rois à Genève.
- Son influence a été tellement grande qu’aujourd’hui, un collège genevois (équivalent du lycée français) localisé au Petit-Lancy porte le nom de collège de Saussure. Le lycée privé de Combloux (Haute-Savoie, France) est également placé sous la patronage de H.-B. de Saussure, ce qui montre que sa mémoire n’a pas été perdue au pays du Mont-Blanc.

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Jean-Jacques Rousseau

« Vous savez qu’après mon exil du Valais, je revins il y a dix ans à Meillerie attendre la permission de mon retour. C’est là que je passai des jours si tristes et si délicieux, uniquement occupé d’elle, et c’est de là que je lui écrivis une lettre dont elle fut si touchée. Je me faisais un plaisir de lui montrer d’anciens monuments d’une passion si constante et si malheureuse. Ce lieu formait un réduit sauvage et désert ; mais plein de ces sortes de beautés qui ne plaisent qu’aux âmes sensibles et paraissent horribles aux autres. Un torrent formé par la fonte des neiges roulait à vingt pas de nous une eau bourbeuse, et charriait avec bruit du limon, du sable et des pierres. Derrière nous une chaîne de roches inaccessibles séparait l’esplanade où nous étions de cette partie des Alpes qu’on nomme les glacières, parce que d’énormes sommets de glace qui s’accroissent incessamment les couvrent depuis le commencement du monde. Un grand bois de chênes était à gauche au delà du torrent, et au-dessous de nous cette immense plaine d’eau que le lac forme au sein des Alpes nous séparait des riches côtes du pays de Vaud, dont la cime du majestueux Jura couronnait le tableau. » (La Nouvelle Héloïse, IVe partie, lettre 17) Rousseau et la Savoie
Auteur : Mireille VEDRINE
http://www.meillerie.com/pages/litterature/rousseau-et-les-romantiques-a-meillerie.html – – –

Franz Weber : Des montagnes à soulever
Voici un livre qui ressemble à un western, mais son héros existe. C’est Franz Weber, jounaliste bâlois inconnu qui, un jour, a décidé de sauver, à lui tout seul, la vallée suisse de l’Engadine, en provoquant, jusqu’à les faire reculer puis renoncer, promoteurs, technocrates et financiers.
Cette première action n’était que le début d’un combat qu’il n’a cessé de livrer depuis, en France, en Suisse, en Allemagne, jusqu’en Afrique, menant au combat toutes les bonnes volontés, au point de déclencher une véritable campagne internationale en faveur de l’écologie.
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SAMIVEL :Le Fou d’Edenberg
commentaires de lecteurs ….Un grand livre, un vrai pour tout ceux qui aiment la montagne. La montagne, mot un peu vague.. Il ne s’agit pas de la montagne des grands alpinistes ni de la montagne de l’extrême, mais la montagne des alpages et des hommes. La montagne de ces petits villages un peu perdus, petits coins de paradis, comme il en existe encore. Livre à lire pour tout ceux qui ont envie de se retrouver projeté sur un sentier, dans la forêts ou des les alpages, avec ses senteurs, ses lumières et ses hommes.
Danielle Arnaud La neige empoisonnée
Une analyse froide et sans concession des mécanismes financiers et politiques qui ont fait des Alpes françaises le plus grand domaine skiable du monde.
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Roger Frison-Roche Premier de cordée
http://www.frison-roche.com/ Voici un roman qui aura marqué toutes les générations d’alpinistes en herbe, et tous les amoureux de la vraie montagne.
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